Je ne m’attarderais pas sur Bangkok. Cette grande ville n’a pas présenté beaucoup d’intérêt pour moi. Un urbanisme déconcertant qui nécessite l’utilisation de plusieurs cartes routières différentes, une grosse grosse pollution, des chauffeurs de taxis ne parlant pas un seul mot d’anglais, ou juste de quoi savoir dire le prix, et pleins d’autres petits choses qui en temps normal ne m’auraient pas dérangé. Or, avec un pied boiteux, toute petite contrariété, comme louper son arrêt de bateau ou aller dans la mauvaise direction et ne s’en rendre compte que 15 minutes plus tard, accentuée par la chaleur moite, n’a fait que dégrader mon moral. Et puis surtout, la perte de cette atmosphère idyllique des îles, que j’aspire à retrouver le plus vite possible – « yearly trip » t’as dit Cam? – perte un poil trop violente.
Mais dans le même temps, j’ai commencé à plus m’imprégner de culture thaïlandaise, notamment avec les quelques temples que l’on trouve dans le centre-ville. J’ai aussi retrouvé Flo, au milieu de Kao Sanh Road, soit-disant « mecque » des bagpackers, qui ressemble plus à une rue de marché de Barbés qu’autre chose… Et bonne nouvelle, après quarante-cinq minutes de marche, m’entendre dire que ce n’est pas le bon bureau et que je dois prendre un taxi, après une demi-heure de taxi, vingt minutes de queue et 1900 baths (environ 38 euros), j’ai enfin eu un nouveau tampon sur mon passeport, me permettant de rester jusqu’au 11 juin, comme prévu! Ça m’apprendra à m’organiser un peu mieux (y en a que je vois rire… oui, pour une fois, je n’étais pas organisée du tout!).
Par contre, ça ne me dérangerait pas d’y retourner, cette fois-ci avec quelqu’un qui connaît… parce que malgré les bons conseils de Camille, mon pied ne m’a pas aidé à aller partout, encore moins à sortir le soir!