Il y a des endroits qui ne vous attirent que pour le nom, et l’exotisme qui va avec. Comme Jakarta, Valparaiso, Borneo, Groisy-les-bœufs, etc. Et Kuala Lumpur. C’est une grande capitale, il n’y avait pas vraiment d’intérêt a ce que je m’y arrête, mais j’étais curieuse, a cause du nom.
KL, comme ils disent la-bas (tout de suite, ça enlève la douceur du nom…), c’est tout et son contraire.
Une immersion dans Tanger a la sortie de la gare, avec alpagage intensif – « but you are alone? you are really alone? », nan nan, mon boyfriend m’attend quelque part, mais je n’ai pas encore trouve ou – odeurs de nourriture melangees a celles des égouts et des ordures, et le trafic… oubliez italiens, marseillais, parisiens, ici c’est je roule, sans vraiment regarder autour, et advienne que pourra, de toutes façons je crains dégun parce que moi et les autres on a un klaxon!
Un retour à l’occidentalisme limite violent dans les grands centres commerciaux climatises, avec des enseignes perdues de vue depuis septembre dernier, comme Zara, Sephora, les Petronas Towers (voir photo), deuxièmes plus grandes tours du monde, et Pirates des Caraïbes 4 en 3D pour cinq euros.
Puis l’Asie quand même, avec une demi-heure de réflexologie (massage des pieds), mon premier, du pur bonheur… et les Batu Caves, le plus grand temple indien de Malaisie, a une vingtaine de kilomètres de KL, juste impressionnant.
KL, c’est aussi mon arrivée un peu chaotique, avec un sac bien trop lourd, pas du tout adapte a cette nouvelle partie de mon voyage, et une envie de repères, de facilite familiale et confortable… très vite oubliée par l’accueil chaleureux de Csilla, une couchsurfeuse hongroise, qui m’ a accueilli dans son havre de paix, un petit studio cosy dans une résidence, avec piscine sur le toit, piscine que je me suis empressée de tester vendredi matin… parfait!
Mais KL, et le reste de la Malaisie, c’est fini, après seulement quatre jours.
Bien que la petite introduction au pays me donne déjà envie de revenir, les plages paradisiaques de Thailande m’appellent, et après un bus de nuit, un passage de frontière, et un bus de jour, je suis déjà à Krabi.