Carnet de voyages en Nouvelle-Zélande, Europe et Amérique du Sud
La dolce vita

La dolce vita

« Marceeeeeello, Marceeeeello » appelait Anita Ekberg depuis la Fontaine de Trevi, splendide dans sa longue robe noire… Une magnifique histoire romaine cette Dolce Vita de Fellini, qui cache cependant une triste vérité: aussi beau et impressionnant qu’est cet endroit, on ne peut toucher l’eau de la Fontaine de Trevi. Quand on est un touriste lambda, on peut seulement se coller aux milliers de badauds qui se pressent pour jeter leur pièce derrière l’épaule, afin d’être sûrs de pouvoir revenir à Rome un jour. Et on fait comme eux, parce qu’il faut quand même mieux mettre toutes les chances de son côté, pour être certains de revenir une fois encore…

Qu’on se rassure, Rome, ce n’est pas que ça. On peut passer quelques jours dans la capitale italienne, et faire sienne cette idée de douce vie. Avec Camille, on est allées où nos souvenirs nous menaient, jusqu’à ce que nos pieds ne nous portent plus.

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On a aussi retrouvé les éternels travaux de la ligne C, toujours là, et encore pour 10-20 ans – ben oui, quand on creuse à Rome, on tombe toujours sur quelque chose, toujours. On a perdu notre temps à attendre un bus hypothétique à un arrêt, et finalement prendre un autre qui faisait aussi bien l’affaire. On a été déçues par des glaces dans une de nos adresses d’il y a cinq ans, puis on a fait une extraordinaire découverte culinaire qui a compensé la déception première. On est tombées sur un musée dans une ancienne centrale hydroélectrique, qui exposait des pièces de l’époque romaine. On a découvert, à Saint-Paul-hors-les-murs, qu’il ne restait que sept places pour les portraits des prochains papes, François y compris – la fin de la chrétienté est donc proche. On peut maintenant confirmer qu’aller à Rome au mois d’août c’est pas le meilleur moment, car tout est fermé, même nos pizzerias préférées. On a redécouvert le plaisir des mille fontaines parsemées dans la ville, qui permettent de remplir nos bouteilles partout (et paradoxalement, le manque de toilettes!). Et on regardé à nouveau par le trou de la serrure, dans notre petit coin secret, là-haut, sur la colline de l’Aventino.

Puis, comme ça fatigue de faire tout ça, on s’est assises à des terrasses, sur des marches, à boire des cafés ou manger des glaces, et laisser le soleil se poser sur nous. Face à face avec le Panthéon, Saint Pierre, la Trinité-des-Monts, ou en haut du Pincio. Et on s’est répété pendant quatre jours que cette ville était quand même dingue, magnifique, incroyable… bref, que c’était toujours la plus belle ville du monde.

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