En transcription phonétique, c’est « aligato gosaimaaaaas« . En transcription physique, il faut incliner la tête, laisser trainer les syllabes, et répéter ce merci indéfiniment, pour toute chose – l’annonce d’une station, l’entrée dans un commerce, le rendu de monnaie…
Merci Tokyo donc! Quelle ville intéressante! Je ne peux parler ici de « pays » et résumer le Japon à Tokyo – comme je ne réduirai jamais la France à Paris. Mais ce deuxième séjour dans ce pays, qui n’a jamais été sur ma « to do list », a aiguisé ma curiosité. Je reviendrai, et j’irai faire un tour à Kyoto, Hokkaido, Hiroshima, au cœur du Japon profond, où l’ambiance sera encore plus intense qu’ailleurs.
Je pourrais m’arrêter sur plusieurs points, comme l’étendue impressionnante du métro, assez efficace, sauf quand on marche 2km entre deux lignes dans la même station ou qu’on loupe son arrêt, car ce n’est pas une boucle fermée comme à Paris et l’on peut se retrouver très loin! 
Ou la vitesse à laquelle cette ville vit. Et encore la gentillesse des gens, réputés pour n’être pas ouverts, qui dans la journée, par moments, m’ont guidé dans le métro, ou ont continué à me parler en japonais a
vec un immense sourire, même s’ils savaient que je ne
comprenais pas – ce langage du sourire m’a beaucoup servi ces derniers jours.
Ce qui m’a le plus marqué c’est l’aspect « kawai » qui est omniprésent. Kawai, en japonais, ça veut dire mignon. Et on retrouve ce kawai partout. On est accueilli par des chants d’oiseaux sur le quai du métro, différent selon les stations. Des petits dessins accompagnent les commerces, les publicités, et n’importe quel panneau d’information. Les aliments sont recouverts de couleurs vives, des pandas et petits animaux, et les Japonais ont de jolis parapluies transparents ou des sacs à dos pokémon pour les enfants. Un mix un peu déconcertant mais tellement rafraîchissant!
