Day 2
Il y a toujours un jour que l’on préfère dans un festival, où notre groupe préféré passe, et en général je ne prends mon billet pour ce jour là. Cette fois-ci, j’avais mon billet pour les trois jours, alors y a bien eu un jour mieux que les autres… Et toutes les conditions étaient réunies pour que ce soit samedi! Quoi que dimanche était vraiment pas mal aussi…
Après un premier groupe colombien venu nous montrer comment on danse en Amérique latine (encore! – mais cette fois, la fille était juste magnifique, du vrai spectacle), un groupe Malien est se produire sur la scène où je bossais: Amadou et Mariam. On aime ou on aime pas. Pour ma part je ne suis pas fan. Mais malgré leur cécité à tous les deux, ils envoient du lourd sur scène! Ce sont eux qui ont clôt le festival dimanche soir… En tout cas, comme m’a expliqué un des accompagnateurs, ils ont la « belle vie »: ils reviennent d’Afrique du Sud et Australie, et ils repartent en France, puis en Chine. Oui, le manager et les accompagnateurs sont français, j’ai donc tout naturellement discuté avec eux!
Un bon moment, une bonne complicité avec les autres bénévoles aussi, qui rend le travail bien plus agréable!
Mon shift fini, direction les autres scènes, les stands de nourriture, et les grandes pelouses où s’allonger sous le soleil de la fin de journée.
Un peu déçue par Trinity Roots, LE groupe de reggae kiwi. Le groupe s’étant reformé il y a peu, on ne sent pas une réelle communication entre eux, et encore moins avec le public. Pourtant, c’est intéressant ce qu’ils font…
Par contre, une de mes autres belles découvertes du weekend avec 17 hippies, The Barons of Tang. Ils sont de Melbourne (comme The Cat Empire, décidemment ce serait the place to be!) et font une sorte de gypsie punk. C’est un peu n’imp’, mais ça rend bien sur scène, et ils ont une sacré énergie communicative.
Un clin d’œil culinaire familial… un des stands faisait des crêpes. Pas d’accent français, mais je tente quand même. « I don’t like French people eating my crepes… » me répond le crêpier avec un grand sourire. Euh, je lui dis que je suis bretonne?
Verdict, très bonne galette, avec plein plein de fromage… Sa femme est originaire de Fougères, ceci doit expliquer cela je pense!
En dehors de la musique, on a aussi eu le droit à un splendide spectacle de dragon chinois. Je n’avais encore jamais vu ça, on avait l’impression que le dragon porté par une dizaine d’hommes volait dans les airs. A la tombée de la nuit, avec le dragon éclairé de l’intérieur, j’ai cru voir le dragon de Chihiro devant moi.
Pour revenir à la musique, le moment tant attendu du festival est enfin arrivé!!
The Cat Empire, que j’avais loupé lors de leur tournée en Europe – je faisais le Tongariro Crossing, on peut pas tout faire! Un concert extra, mais trop court, 1h c’est seulement six ou sept chansons. Mais ils ont fait que des anciennes chansons quasiment… et j’aurais bien partagé ça avec certains de ma promo de master, parce que les coups de fil pendant concert pendant les chansons préférées de chacun, ça revient un peu cher, hein Mario!
Et qui c’est qui avait le pass(partout) backstage et qui est allée les voir à la fin de leur concert? 🙂
Je vous laisse un aperçu de la dernière chanson qu’ils ont joué, « The Chariot« . Ne faites pas attention à comment c’est filmé, mes cours de cinéma-audiovisuel sont décidément bien loin, et comme surtout ma préférée, danser, chanter et filmer en même temps c’est un peu difficile!