Carnet de voyages en Nouvelle-Zélande, Europe et Amérique du Sud
Tiens, et si on retournait à Berlin?

Tiens, et si on retournait à Berlin?

berlin

Oui, je sais, j’y étais il y a deux mois. Mais, pour ma défense, ce n’est pas moi qui ait choisi de faire trois jours de réunion à Berlin au lieu de Bonn. Cela dit, ayant passé deux jours à Bonn il y a un mois, je n’ai pas du tout protesté à l’idée de retourner quelques jours dans la capitale allemande!

Quel plaisir d’atterrir dans une ville qu’on a l’impression de connaître, où une carte devient presque superflue, et où on peut approfondir ce qu’on avait déjà découvert auparavant!

Après avoir posé mon sac à l’hôtel le dimanche midi, je suis partie en direction du Mauermuseum, un bretzel et quelques cerises en poche (cerises qui, sans hésitation, ont été les meilleures et les moins chères de l’année!). Après quelques pas, je me rends compte que les Champs-Elysées berlinois, Utter den Linden, étaient fermés à la circulation. Un air de piano qui s’amplifie à mesure que je me rapproche, pour enfin apercevoir des gens de tout âges assis par terre, sur des couvertures ou des chaises de camping, écoutant religieusement le Staatskapelle Berlin, dirigé par Daniel Barenboim. Le quoi?? Qui? Et comme ça, en plein air, gratuit? J’envoie vite un texto à ma spécialiste familiale de musique classique. La réponse est sans appel: « un des meilleurs chefs du monde, fonce! »

Puis, entre deux réunions et un aprèm aux visites ravivant ma culture historique, j’ai retrouvé ma cousine, en plein voyage Interail – non, le voyage n’est pas du tout une affaire de famille! Et c’est en voulant faire style « suivez-moi, je vous emmène dans un bar sympa qu’on avait testé en Avril dernier » que je me suis un peu perdue, pour mieux nous retrouver dans cette vieille salle de bal où des couples venaient apprendre à danser… avec un magnifique patio, éclairé par des loupiottes. Juste pour prendre une Berliner, et profiter des longues soirées d’été.

Ou encore ce pianiste, son instrument monté sur une calèche, au milieu d’une avenue. Et les 30°C remplis de soleil, alors que le reste de l’Europe subit la pluie (bon, juste Paris peut-être). Puis cette ambiance, simple, agréable.
Je dois l’avouer, Berlin, cette ville surprenante, et qui malgré son calme apparent ne semble jamais dormir, est clairement rentrée dans mon top cinq des grandes villes européennes (mais quelles sont les 4 autres?!).

Et maintenant que j’arrive à faire une phrase – ein ticket bitte – c’est quand qu’on y retourne?

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