Il n’y a pas que moi qui le répète que les Cat Empire, comme tout bon groupe australien, ont débuté à Melbourne. Le Lonely Planet, la bible quoi, recommande aussi d’écouter cet excellent groupe lorsque l’on fait escale à Melbourne. Donc, en bons élèves, c’est ce qu’on a fait avec Pauline pendant notre min roadtrip d’une journée.
Je reprends.
Dans le cadre de ma mission en Nouvelle-Zélande, j’ai fait une escale en Australie, pour passer quelques jours avec Pauline, une de mes anciennes colocataires de la légendaire maison du bonheur à Marseille, qui finit doucement son working holiday visa ici – bon, j’avoue, c’était uniquement pour avoir un autre tampon sur mon passeport !
Me voilà donc à Melbourne. Pas vraiment l’impression d’être à l’autre bout du monde, en parlant français toute la journée et en allant manger des bonnes crêpes dans une crêperie qui s’appelle le Triskel (véridique). D’autant plus que, quoi qu’on en dise, la Nouvelle-Zélande et l’Australie c’est un peu pareil, et j’ai vite retrouvé mes repères. Sauf que c’est mieux en NZ, bien sûr.
J’ai donc découvert une chouette ville, dans laquelle il fait bon vivre, et où nous serions bien restées plus longtemps toutes les deux. Un musée du cinéma très complet et interactif, dans lequel les plus jeunes, et les plus vieilles peuvent aisément passer plusieurs heures. Du street art partout, et de supers concerts dans des petits pubs et bars qui ne payent pas de mine sur Brunswick Street. Melbourne est la capitale culturelle de l’Australie, un peu l’équivalent de Wellington en qualité de vie. Une belle découverte.
Petite parenthèse météo : je souhaite rétablir la vérité, pour tous ceux qui m’ont répété que j’avais de la chance d’aller au soleil en cette période grisâtre en France. On peut avoir quatre saisons par jour à Melbourne. 30° degrés à mon arrivée, la même le jour de mon départ, mais kway, pull et écharpe entre temps. Et ce n’est surtout pas Pau qui vous dira qu’il fait toujours beau en Australie !