Après un passage éclair à Hanoi, une vraie ville asiatique, avec un vrai bazar ambiant, au niveau sonore, visuel et olfactive, qui ressemble à toutes les images qu’on se fait de l’Asie – et qui confirme mon impression comme quoi KL et Bangkok ne sont plus asiatiques – je suis partie vers le sud du pays.
Direction Hoi An, plus ou moins au milieu de la bande vietnamienne.
Hoi An est une des raisons qui m’a décidée à choisir le Vietnam pour ce voyage, et pas le Laos ou le Cambodge (je reviendrai!). Le cousin de Mario, un de mes plus proches amis du master, est franco-vietnamien et vit ici depuis quelques années, avec sa copine. Mario m’a donc vanté les mérites de cette petite ville très touristique, et après quelques mails échangés avec son cousin, que je n’avais jamais rencontré, il s’est avéré que Kenzo et Mélanie ne voyaient aucun inconvénient à ma venue.
J’ai donc débarqué à Hoi An, sans savoir vraiment à quoi m’attendre… et j’ai décalé mon départ d’un jour, juste parce que la vie est belle ici.
Depuis plus de huit mois hors d’Europe, c’est la première ville que je trouve mignonne. Des petites maisons aux couleurs ocres, avec des lampions partout le jour et la nuit, les couleurs bariolées des tailleurs et des marchands de chaussures, une petite rivière qui passe au milieu… Rajoutez à ça une immense maison, une ambiance d’expatriés avec d’autres Français, le scooter pour aller partout – à deux ou trois, un chat fou et un accueil vraiment chaleureux… voilà les raisons pour lesquelles je resterais bien plus longtemps à Hoi An.
J’arrive à la fin de mon voyage et je n’ai plus envie de visiter pleins de chose chaque jour. Je suis fatiguée, plutôt moralement que physiquement, et j’ai envie de me poser, y aller très doucement, et plus profiter des gens que des paysages. Donc passer du bon temps avec Kenzo, Mélanie et leurs amis, revoir samedi une Anglaise rencontrée à Kho Phi Phi, et sourire encore plus que d’habitude aux locaux, parce que c’est le seul moyen de communication et ça fait du bien!
J’ai fait du shopping, une longue ballade en vélo dans les rizières où j’ai rigolé avec des Vietnamiennes qui portent des vestes d’hiver sous 40 degrés pour ne pas avoir la peau foncée, et j’ai mangé des pâtes et une pizza (faite maison)…
La phrase précédente comprend deux erreurs… le mot shopping, banni de mon vocabulaire depuis septembre dernier, et la cuisine européenne, non mangée depuis cinq semaines, et encore moins cuisinée – pas fait un seul repas depuis mon arrivée en Asie.
Ces petits détails, et je vous épargne le reste, montrent une chose: il est temps pour moi de rentrer.
Ça tombe bien, je décolle mardi matin…
Je lis souvent dans les blogs que le 8 mois semble être un moment charnière, plutôt difficile pour le moral et le physique. Je vais en prendre compte lors de mon voyage d’un an qui s’en vient. J’ai fais des voyages de 4-5 mois, mais aussi longtemps ce sera le premier. Donc oui se poser semble être la bonne chose rendu à ce point, pour avoir envie de profiter encore par la suite. Dommage que ce soit rendu dans cette région que tu en as eu assez. Il y a Hué qui est vraiment bien autour et près de Hoi An les ruines de My son qui sont pas trop mal. Mais juste profité de Hoi An c’est déjà très bien aussi 🙂 C,est vrai que c’est charmant.
Bonjour Rachel, de mon côté y a eu la fin du voyage qui arrivait surtout, pas forcément les huit mois. Une semaine plus tard j’étais de retour en France. Je pense qu’il faut prendre en compte les dernières semaines de voyage, et les alléger, parce qu’à quelques jours du retour on a déjà les pieds dans les retrouvailles et les détails du quotidien…
La vieille ville de Hôi An a une bien étrange attraction. En traversant des hauts et des bas, Hoi An semble toujours avoir une certaine nostalgie. Les lampions sont partout dans la petite ville qui fait la ville une ville belle comme dans les histoires. Le habitants de Hoi An a profondément ancré le peuple ancien dans le cœur de ses touristes, afin qu’ils puissent se souvenir, ils ont aimé et sont revenus ici avec le désir de trouver la chaleur et de sentir leur propre âme. J’ai un coup de cœur pour cette vieille ville!