Carnet de voyages en Nouvelle-Zélande, Europe et Amérique du Sud
Aotearoa : mode d’emploi

Aotearoa : mode d’emploi

J’ai reçu quelques questions pratiques sur la Nouvelle-Zélande, alors voici un petit guide « pratique », qui pourra servir une bonne fois pour toutes. Après, si certains ont encore des questions, qu’ils n’hésitent pas à me contacter (les renseignements que j’avais trouvés avant mon départ m’avaient bien aidés!)

Avant le départ :

les démarches administratives sont un peu longues, et fastidieuses, mais mieux vaut ne rien oublier car ce sera plus difficile de régler les oublis depuis l’autre bout du monde! Et le jeu en vaut la chandelle!

boypasseport. Ça pourrait paraître élémentaire, mais c’est ce qui prend le plus de temps, deux semaines à un mois selon votre mairie. De plus, le passeport biométrique n’est pas délivré dans toutes les mairies, ce qui rajoute des difficultés aux démarches!
permis international. Renseignez-vous sur le site de votre préfecture, vous en avez normalement pour trois semaines avant qu’on vous le renvoie, une fois que vous avez donné tous les documents. Je connais une copine qui l’a eu en un jour, pour cause de départ immédiat, mais bon, mieux vaut être prudent. Ah oui, ne faites pas comme un pote: prenez le permis international ET votre permis français avec vous, sans ce dernier vous ne pourrez pas louer de voiture….
visa. Vous pourriez le faire en 1er… Mais c’est tellement simple et rapide! Le Working Visa Holiday, valable un an à partir de votre entrée sur le territoire néo-zélandais, est pour les jeunes de 18 à 30 ans, qui comptent voyager et travailler.
Une fois que vous aurez soumis votre demande, retournez sur le site quelques jours plus tard car le ministère ne vous envoie pas de notification comme quoi votre demande a été acceptée. N’ayez aucune craintes, TOUTES les demandes sont acceptées pour les Français.
billets d’avion. N’attendez pas trop avant de les prendre. La période la plus chère pour venir est de décembre à février, entre-temps c’est moins cher. Le budget est de 1100 euros aller-retour environ. Certaines agences de voyage proposent des prix plus intéressants que les avions seuls, n’hésitez pas à tout étudier!
assurance. Résiliez tout (sauf la Sécu, c’est un peu compliqué à remettre au retour apparemment). Et prenez une assurance privée spécial tour du monde/voyage. Plusieurs existent et j’en ai testé une très bien.
banque. A vous de voir avant le départ avec votre banquier les taux de change, et comment faire des virements de compte NZ à compte FR (car retirer du compte FR et mettre sur le compte NZ directement n’est pas la meilleure solution, il y a un plafond de 800$ à chaque retrait…).
portable. Tout résilier, et tout prendre sur place. Bon courage avec votre opérateur! Et puis bon courage pour la résiliation de tout le reste!!! 🙂

Sac:

Le plus dur. Mais si j’y suis arrivée, tout le monde peut le faire. Il suffit juste d’un minimum d’organisation, de savoir si vous aller ramener des choses ou pas, si vous ne voyagez qu’en Nouvelle-Zélande ou dans d’autres pays, et de combien votre dos peut supporter dans tous ces moments un peu speed où il faut prendre un train, un bus, ou juste trouver son auberge!

le sac. Je conseillerais un sac à dos 70 litres, genre Quechua (aaaah la marque qui permet de répérer les français à l’étranger!), c’est pratique et pas trop lourd. Testez le quand même avant de partir, et pesez-le. Niveau kilos, pour une fille comme moi, entre 13 et 15 au départ c’est bien suffisant… Jsuis partie avec 13, là je dois être à 17… voire 20, mais j’ai du rab que je peux lester ici! Ah oui, et le petit sac à dos c’est bien pratique aussi!
le sac de couchage. Si, si, ça peut toujours servir!
– une veste imperméable et chaude, 2 sweats ou pulls, 7 t-shirts, 2 pantalons et un short, une paire de chaussure de rando, une paire de tong, une paire de sandales pour marcher, une serviette de bain…
– une lampe torche, un couteau suisse, des boule quiès, un masque pour les yeux, un adaptateur, une truc imperméable pour le sac, une trousse de secours (made in moman!), une trousse de toilette;
– un guide de voyage (Lonely Planet ou Rough Guide pour ici), un petit dico, un Ipod, un appareil photo, un carnet de voyage, 3 stylos, un ordi (ou pas…).
Et pis c’est tout, ça fait déjà beaucoup!!!

A l’arrivée:

Une fois arrivé, la douane passée (c’est pas des rigolos ici, vérifier bien qu’il n’y a pas de terre sous vos chaussures, que vous ne transportez pas de fruits, de graines, etc.) et après avoir récupéré du jet lag, il y a 2-3 petits détails administratifs à régler.

L&Pouvrir un compte bancaire. Je conseille Kiwi Bank, c’est à la Post, y en a au moins un dans toutes les villes. Vous aurez besoin de deux pièces d’identité, comme passeport et permis, et d’une adresse. Une lettre de votre auberge attestant que vous êtes bien chez eux suffira. Et après une petite discussion avec le banquier, vous avez votre carte bancaire (EFTPOS ils appellent ça ici), et vous pouvez même choisir votre code! Par contre, pour avoir une Visa, il vous faut une adresse où Kiwi Bank peut vous l’envoyer. Et sans Visa, pas de possibilité de payer sur le net les réservations de bus…
portable. Vodafone. 30$NZ la carte SIM plus 20$NZ de crédit. C’est simple, il faut juste avoir pensé à débloquer votre portable en France avant le départ! 🙂
numéro IRD. Pour pouvoir travailler ici et être payé, il vous faudra un numéro IRD. La démarche est simple encore une fois, rendez-vous à la Post (ils font tout à la poste ici, manque juste le café!), avec deux pièces d’identité, et une adresse à laquelle ils peuvent vous envoyer votre numéro 10 jours plus tard.
Voilà, vous être près à vous lancer dans la jungle néo-zélandaise!

La vie sur place:

WWOOFING. Le concept est simple: en échange du gîte et du couvert, vous travaillez chez des gens dans le jardin, dans la ferme, à la maison. C’est un très bon moyen de rencontrer des locaux, tout en dépensant peu. Toutes les expériences ne sont pas forcément extraordinaires, mais vous avez toujours le moyen de partir. Inscrivez-vous d’abord sur le site. Vous devez payer 20 euros pour l’inscription, mais ça vaut le coup.
Une variante à ce concept, HelpX.
travailler. Si vous avez votre numéro IRD, vous avez juste à trouver du boulot. Ils recherchent beaucoup de saisonniers ici, à Hawkes Bay pour les fraises, Te Puke pour les kiwis ou Malborough Sounds pour le vin. Jetez un oeil au site ou allez directement sur place et demandez autour de vous. Généralement y a des logements sur place dans des auberges. Mais en étant toute seule et sans moyen de transport, j’ai préféré me poser dans une ville et demander un peu partout. A Wellington, y a tellement de cafés, que c’est pas bien difficile de trouver quelque chose, faut juste ne pas hésiter à insister parfois! Tentez les endroits français, ils préfèrent souvent embaucher des frenchies.
Important: gardez vos fiches de paye! Le salaire moyen est de 13$NZ par heure ici, et 2-3$ partent pour les taxes. Mais vous pouvez les récupérez en partant, si vous fournissez les fiches de paye. Donc gardez bien tout!
escapetransports. Oubliez le train en venant ici. Il y a trois voyages splendides à faire en train: le Tranzalpine entre Christchurch et Greymouth, le Transcoastal entre Kaikoura et Christchurch et le Transcenic entre Auckland et Wellington. Mais c’est long et cher (et j’avoue que je n’ai pas encore testé, le TranzAlpine est au programme).
Le bus est la meilleure solution: Nakedbus ou Intercity. Des trajets couvrent presque les deux îles entièrement. Pour les pressés et ceux qui n’aiment pas le confort relatif des 12h de bus entre Auckland et Wellington, l’avion peut être pris entre quasiment chaque ville du pays (Air New Zealand). Si vous voulez louer une voiture, essayez
Jucy or Ace rentals, c’est pas mal. Vous trouverez aussi un choix de campervans assez incroyable dans ce pays. Et enfin, le stop fonctionne très bien ici, même si ça craint un peu, comme partout ailleurs…
logement. Le concept des backpackers fonctionne très bien. Même dans des villes de 1000 habitants comme Turangi, il y avait 3 auberges de jeunesse! Prenez la BBH card dès votre arrivée dans le pays (45$), ça vous permettra de gagner 3$ sur chaque nuit, et les auberges auxquelles vous avez accès sont vraiment pas mal. Le backpacker reste un très bon moyen de rencontrer pleins de jeunes voyageurs, et souvent de trouver des compagnons de voyage. Vous pouvez aussi vous inscrire sur couchsurfing et trouver des hôtes qui accepteront de vous loger chez eux sur leur canapé.
i-Site. Votre meilleur ami. Les Offices de tourisme sont partout, même dans le plus petit coin paumé. Allez-y, pour demander n’importe quel petit renseignement. Vous pouvez tout réserver chez eux, bus, auberge, camping, ferry, excursion… Ça vaut le coup quand vous n’avez pas un super accès à Internet.
new worldsupermarchés. New World, Pack’n Save, Countdown… Il y en a partout, un Countdown juste à côté du centre-ville d’Auckland et un New World à côté de Te Papa à Wellington. Si vous avez une voiture, gardez vos tickets de caisse de courses, ça vous donne droit à des réductions pour votre prochain plein chez les partenaires de l’enseigne.
bibliothèques publiques. Chaque ville a une bibliothèque, où Internet et le wifi sont gratuits. Sauf Wellington, l’accès au net est payant. C’est aussi un endroit très agréable où se réfugier de la pluie… Pour emprunter des livres, il vous suffit juste d’avoir une preuve du fait que vous résidez bien dans la ville.
Question budget, le dollar néo-zélandais est moins fort que l’euro. Mais on s’y retrouve vraiment. J’avais plus ou moins le même budget que mon budget français, c’est-à-dire environ 1000 euros par mois, sans faire d’excès et en comptant voyages, hébergement et nourriture.

Si après ça vous avez encore des questions, n’hésitez pas à me contacter!

partir_en_nouvelle-zelande

 

1 comments

  • Une fois sur place, je trouve que CamperMate est l’appli indispensable pour trouver les trucs pratiques (points wifi, toilettes, stations essence, etc.) et les trucs à voir et à faire 🙂

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