L’aventure continue!
La pause s’imposait après le Routeburn Track. N’ayant qu’une mission à accomplir à Te Anau, ce que j’ai fait avec grand succès, je n’ai pas eu une journée très chargée. J’ai encore découvert quelque chose que je voulais vous faire partager. Bien que les Allemands sont toujours majoritaires dans les auberges, il y a plein, plein, plein d’Israéliens en ce moment! Ils m’ont expliqué hier soir que la plupart d’entre eux prennent quelques mois pour voyager après leur service militaire, et comme la randonnée est quelque chose de très important pour eux, ils viennent en Nouvelle-Zélande. Ça fait bizarre d’être dans une pièce et d’entendre tout le monde parler en hébreux autour de moi… Et c’est étonnant à quel point ils sont proches des Européens au niveau culture, fringues et physique. Enfin, étonnant… non. Mais je n’ai jamais eu l’occasion de discuter avec de jeunes Israéliens avant.
Me voilà donc à Stewart Island.
Cette île, la troisième du pays niveau superficie (je vous laisse deviner quelles sont les deux premières!), est à environ 4800km du Pôle Sud. Je n’ai donc jamais été aussi près de l’Antarctique, et à part aller en Patagonia, j’aurais du mal à m’en rapprocher encore plus… Il y a très peu d’habitants, énormément d’oiseaux – et aucun animal genre chien, chat, pour protéger les oiseaux. Et pour y accéder, il faut aller jusqu`à Bluff, à 30min d’Invercargill, au sud du sud de l’île, et prendre le ferry pendant une heure.
Vous vous demandez surement ce que je suis venue faire dans cette île. De la randonnée! Non, non, le Routeburn Track ne m’a pas suffit! Demain j’entame une rando de 37km, et je vais essayer de la boucler en un jour et demi…
Comme je suis arrivée à midi aujourd’hui, et que le temps était extraordinaire (chose rare dans cette région du pays), je me suis promené quelques heures le long de la côte, au milieu des fougères, sous les arbres, avec le chant des oiseaux pour seule compagnie! Cette île est vraiment magnifique, complètement sauvage! J’ai hâte de commencer le track!
Une autre des raisons pour lesquelles je suis là, c’est que c’est un des seuls endroits du pays où on peut apercevoir des kiwis en liberté… Alors j’espère et je garde les yeux grand ouverts!