Carnet de voyages en Nouvelle-Zélande, Europe et Amérique du Sud
Les dauphins fantomes d’Akaroa

Les dauphins fantomes d’Akaroa

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Après 30 heures d’avions, Sophie est enfin arrivée! Pour ceux qui ne connaissent pas Sophie, c’est bien dommage pour vous, vous passez a cote de quelqu’un vraiment super… c’est une de mes plus proches amies, on se connait depuis bientôt dix ans, et elle a pris trois semaines de vacances pour venir faire un bout de chemin avec moi a l’autre bout du monde!

Pour sa première journée, avant de prendre la voiture et faire beaucoup de kilométres, on est parti sur la Banks Peninsula, la péninsule de Christchurch, jusqu’à Akaroa, à 80km. Ce petit village est réputé pour être LE village français du pays. En effet, des colons français s’étaient installes la au tout début de la colonisation, et n’avaient pas voulu en bouger une fois que les Britanniques avaient pris le pouvoir. Les noms de rues sont encore en français, comme la rue Lavaud – on a pensé à toi toute la journée Cam, ou presque! Or ce sont les seuls signes français… la boulangerie et les resto sont des pales copies, le croque-monsieur était bien plus kiwi que frenchy!

Nous n’étions pas venues la pour la cuisine française (enfin moi, si…). On avait un bateau qui nous attendait pour nous emmener voir des dauphins dans la baie, et si possible nager avec eux! Le dauphin Hector est le plus petit du monde, à peine un mètre, et il n’en reste que 7000, principalement en Nouvelle-Zélande, autour de l’ile du Sud. Rien a voir donc avec les dauphins que j’avais vu en allant à Great Barrier Island au tout début de mon voyage, même si j’avais alors pense que c’était des Hector aussi. Après beaucoup de vagues et de mal au cœur, nous avons enfin pu plonger dans la mer agitée, et nous avons appris a parler dauphin! Si, si. Les dauphins sont curieux, ils viennent si on fait du bruit, si on chante, si on fait des bulles avec notre bouche, si on claque des mains. C’est nous qui sommes la pour les divertir, et pas le contraire. Sauf que notre groupe a eu peu de chance, et il n’y en a eu qu’un seul qui a bien voulu nous approcher de près. De très très près même, car comme dirait So, « c’est un peu frustrant de ne pas avoir le droit de le toucher lorsqu’il est a un bras de distance ». Ce dauphin nous a frôlé toutes les deux plusieurs fois…

Vous nous excuserez donc pour le manque de photo, on a déjà eu beaucoup de mal a le voir, alors de la a le prendre en photo! (celle-la vient du site wildlifeextra.com) Et on ne l’a pas vu aussi bien que ça, l’eau était bien trop trouble, ça faisait presque comme si des fantômes nous passaient a cote…

 

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