Après trois semaines à vivre ici, et quatre semaines au total passées dans la capitale de Nouvelle-Zélande, il serait temps que je vous en dise un peu plus sur cette ville!
Point météo
Tout d’abord, il faut savoir que Wellington a une réputation de temps pourri. Réputation fondée certes, mais qui en rebute plus d’un. Lorsque j’ai traversé l’Ile du Nord et que je parlais de mon envie de découvrir cette ville, tous les Kiwis rencontrés m’ont dit que la ville était extraordinaire, mais le temps… Ah le temps!!
Et ben pour une bretonne de souche ayant vécu un an au Pays de Galles, ça va, j’ai connu pire. Il faut simplement garder en tête que la météo n’est pas du tout une science exacte – encore moins qu’ailleurs, et que quoi qu’ils disent, il y aura du vent de toutes façons! Je vous vois déjà rigoler les Sudistes. Oui, sachez qu’à côté du vent de Wellington, le mistral est un petit joueur! Apparemment, la location de la ville, juste à détroit de Cook, explique le fait que cet endroit est l’un des incertains du pays niveau météo. D’où ce nom de Windy Welly…
Mais on s’y fait, et j’ai eu plus de belles journées ensoleillées que de journées pluvieuses pour le moment, alors je garde espoir!
Géographie
Wellington est la capitale, située en plein milieu du pays, au Sud de l’ile du Nord, juste au-dessus de l’ile du Sud. Pour vous donner une idée, il y a autant d’habitants ici qu’à Grenoble, environ 300 000. Et la superficie de la ville doit être à peu près la même. Autant vous dire que c’est un village, surtout maintenant que les étudiants sont partis (on est au début de l’été maintenant). Un village-capitale certes, mais une toute petite ville! J’insiste sur ce point car c’est quelque chose qui m’étonnera toujours ici. Ça m’arrive très régulièrement de tomber par hasard sur des gens que je connais: des clients, des backpackers rencontrés ailleurs, des copines que je n’avais pas prévu de retrouver à ce moment précis. Vous me direz que toute la Nouvelle-Zélande est comme ça… oui, avec 4 millions d’habitants et peu de villes, c’est très facile de retrouver des gens, mais quand même, c’est toujours marrant, dans un pays où on est partie seule, de tomber sur des gens qu’on a déjà rencontré auparavant!
Qui dit capitale dit aussi culture. Il y a plus de musées ici et de choses à faire que dans n’importe quelle autre ville du pays. Il faut encore une fois ramener cela à la taille de la ville… 6 musées, 3 cinémas, 3 théâtres… je ne sais pas s’il y a quelque chose à faire tous les soirs! Ah si, boire une pinte dans un pub!!!
Bon j’arrête de critiquer, vous allez penser que je n’aime pas cette ville, alors que c’est tout l’inverse…
Pourquoi j’adore cette ville
J’adore partir au boulot le matin et marcher pendant 10 minutes le long des quais, avec la dizaine de grattes-ciel du Central Businness District devant moi et les maisons coloniales sur le Mount Victoria dans mon dos. Je passe près du Te Papa, l’immense musée du pays, qui pour lui seul vaudrait un détour à Wellington (je vous en parlerai plus tard, je n’ai pas encore fini d’en faire le tour!), et je longe les kayaks, le mur d’escalade, avant d’arriver sur la petite place où je travaille. J’aime bien me balader dans les quelques rues du centre-ville, qui ne sont certes pas splendides, et où je ne risque pas de me perdre tellement tout est parallèle et perpendiculaire. Mais je vous ai déjà parlé de la café culture de Wellington. Et ça sent le café, tout particulièrement dans Cuba Street, où on tombe sur des institutions du café, comme Fidel’s ou Ernesto.
Ce qui est surtout intéressant dans cette ville, c’est le côté décalé avec le reste du pays. La culture est plus présente qu’ailleurs, et les gens sont en demande constante (bien qu’il y ait très peu de choix niveau films, théâtre et expos… oui, j’ai vécu un peu à Paris, ça se ressent tant que ça???) La population n’est vraiment pas la même qu’ailleurs. On croise des joggeurs tout le temps, de 5h du mat’ à 22h, le long des plages et des quais. Personne n’est stressé, pas même dans le CBD où le French Kiss Café est situé. On trouve pas mal de nourriture bio, si on sait un peu où chercher (car bien sûr, il y a autant de fast-foods qu’ailleurs!). Il y a même un petit marché tous les dimanches matins sur le parking du Te Papa, où on peut acheter des légumes à un très bon rapport qualité-prix – par contre la charcut’ et le fromage, même pas la peine d’y penser… mais je suis en pleine désintoxication de gastronomie française, et jusque là, ça va.
Et enfin, je ne sais pas vraiment comment transcrire ça, mais c’est un tout sur ce que je vous ai dit, le fait qu’il n’y ait pas de stress, que ce soit un peu underground et branché ici, avec de la culture et de la nourriture différente du reste du pays… ça donne un mélange vraiment sympa, qui rend la vie à Wellington très agréable (comme le dit d’ailleurs la nomination de la ville par le Lonely Planet comme la plus cool capitale du monde : Wellington: coolest capital in the world!).
D’ailleurs, on est samedi après-midi, il est 14h et il pleut. Je vais aller passer une petite heure au Te Papa, avant de retrouver une copine dans un café, et savourer un cheesecake avec un Chai Latte (ça, c’est une tuerie: du sirop aux épices, de la cannelle et du lait chaud par dessus… yummy!). Bon weekend!
Ici aussi le temps est pourri, t’avais pas besoin d’aller aussi loin ;p Sauf que chez nous c’est l’automne, c’est normal.
D’ailleurs, ça y est, c’est la saison des papillottes, des mandarines et des fondues à foison ;p héhé, sans vouloir te dégoûter bien entendu.
!!! Cheesus Chirst !!! Comment fais-tu pour vivre sans fromage et charcut’??!!!
Le café, ça ne remplace pas tout. J’espère que tes parents arriveront à en faire passer par la douane.
hehe les racines bretonnes m’aident aussi aux Pays-Bas!