Pour ceux qui ne le sauraient pas encore, ma seule et unique raison d’être revenue sur Auckland est ce stage, trouvé en août dernier. Je n’en avais pas besoin dans le cadre de mes études – finies il y a si longtemps… – mais quelques personnes de grande influence m’ont vivement conseillé de faire quelque chose dans mon domaine, et comme les relations internationales dans l’éducation supérieure est un sujet qui m’intéresse beaucoup, me voilà! Je suis en poste à 360 Auckland Abroad, le bureau des Relations Internationales de l’Université d’Auckland en charge de la communication avec les étudiants. Je fais donc tout et n’importe quoi, du scannage de documents, aux présentations devant trois cent étudiants de 1ère année, aux entretiens pour sélectionner ceux pouvant partir en échange.
Cela se passe à merveille.
Je suis dans une équipe majoritairement kiwi, mais complètement tournée vers l’international – deux de mes supérieures partent voyager en Europe d’ici deux mois. On me donne pas mal de choses à faire, entre les dossiers à ranger, aider à faire les entretiens « pourquoi pensez-vous être le candidat idéal pour partir en échange à l’autre bout du monde? /quel est le plus gros défi auquel vous allez devoir faire face une fois là-bas? », et d’autres tâches assez diverses et variées.
Suite au désistement d’un étudiant-témoin, juste revenu d’échange, j’ai notamment dû expliquer à une cinquantaine d’étudiants de 1ère année que je rentrais juste d’Italie, que c’était TROOOOOP bien, et que je n’avais qu’une envie, y retourner! Je n’ai juste pas mentionné Rome, Auckland est partenaire avec Bologne seulement… hé hé!
Cette semaine, je tiens le stand de 360 Auckland abroad durant la semaine d’Orientation. Le concept est simple, des dizaines de stands sont installés avec toutes les associations ou tout ce qu’un étudiant peut faire pendant ses études, et les gens déambulent au milieu. Les campus français ont encore tellement à apprendre… Il y a trois ou quatre étudiants juste revenus avec moi, qui parlent de Berkeley, Montréal, Singapour ou Notthingham avec des paillettes dans les yeux. On est juste sous une verrière, alors je vous raconte pas le mal de crâne à la fin de la journée! On boit des litres d’eau et on se tartine de crème solaire, comme tout Kiwi qui se respecte.
L’Université d’Auckland est partenaire avec 24 pays différents, et presque une centaine d’Universités partout dans le monde… Hong-Kong, Australie, New York, Canada, Sciences-Po, Lyon 3, Salamanca, ESC Toulouse, Nouvelle-Calédonie, Hawaii… et moi ça ne me donne qu’une envie, repartir encore!!!
Jsuis à l’étranger encore, et alors?
Je ne vous raconterai pas non plus ce que ça me fait de retourner à la fac, dans un vrai campus… Ah ce que j’ai envie d’être à leur place (un peu)! Ils sont gâtés les étudiants ici, ils ont le droit au Haka comme cérémonie de bienvenue, et les étrangers sont pas mal lotis non plus, avec toutes ces soirées organisées pour eux, BBQ ou autres… j’suis obligée d’aider en plus… pfffff 🙂
A part ça, il y a de la décantation dans l’air, on dirait que les choses s’améliorent un peu pour moi… affaire à suivre dans les prochains jours…
Je voulais aussi vous remercier, car je sais, comme dirait Sophie, que « tout le monde lit ton blog, mais personne ne met de commentaires ». En tout cas, le tremblement de terre vous a beaucoup inquiété… et je suis bien soulagée de ne pas faire partie des 240 victimes, pour lesquelles le pays a observé 2 minutes de silence ce midi, une semaine exactement après le Quake. Très bouleversée aussi…