Je ne pouvais pas aller à Bilbao et faire l’impasse sur le Musée Guggenheim. Je ne m’y connais pas énormément en architecture, mais je me suis prise une vraie claque.
Depuis le Casco Viejo, on aborde le bâtiment par la rive en face, de l’autre côté du Nervion. Tout d’abord, on ne voit que cet énorme pont avec lequel l’architecte Gerhy a dû composer pour imaginer son bâtiment, et l’immense sculpture qui y a été intégrée. Puis petit à petit ça brille, on aperçoit de nombreuses courbes, de l’acier, ou je ne sais encore quel matériau tout ondulé qui recouvre le musée. Et ça prend forme. Des courbes qui débordent sur le fleuve, d’immenses vitres, une couleur grise dominante, adoucie par les quelques sculptures de Louise Bourgeois ou Jeff Koons qui complètent l’édifice.
Difficile d’exprimer cette sensation de bien-être à l’intérieur où, à part le sol, aucune ligne n’est droite. Et cette immensité dans le hall d’entrée, renforcée par le ciel, qui ce jour là n’était pas tout à fait bleu. J’ai passé plus de temps à écouter la partie de l’audioguide expliquant l’histoire et l’architecture du musée, que de faire le tour des expos…