Auckland est la plus grande ville de Nouvelle-Zélande. Certes, mais c’est aussi la ville du monde rassemblant la plus grosse population d’habitants du Pacifique. Ils sont maoris, ou venant de Fidji, de Tonga, Samoa ou encore Cook Islands, et ils sont installés à Auckland depuis quelques générations, plus ou moins bien intégrés – bien mieux que les aborigènes d’Australie, ça c’est sûr.
C’est donc tout naturellement à Auckland qu’a lieu le plus gros festival du Pacifique mettant à l’honneur cette population, sa culture, ses danses, sa nourriture…. le Pasifika festival!
Entre deux shifts de boulot, j’ai pris une grosse bouteille d’eau et je me suis tartiné de crème solaire – est-ce la peine de vous rappeler qu’à Auckland l’été est encore là et il faisait troooooop chaud cet aprèm! – et j’y suis allée. J’étais pas la seule à être curieuse, j’ai retrouvé deux-trois personnes là-bas, dont Maxime, un Français rencontré grâce à mon blog. Cet évènement rassemble énormément de monde, des petits enfants aux grand-parents, et bien qu’il faille un peu jouer des coudes pour se déplacer, l’ambiance est très agréable.
Le parc où se passe le festival est divisé en plusieurs sections, qui représentent chacune une île, ou un ensemble d’îles, et on se ballade d’une culture à l’autre. On passe de Samoa avec un contest de chant, à Tuvalu où des jeunes ados avec des couronnes de fleurs performent une danse, jusqu’aux Cook Islands pour des chants traditionnels. Cette façon de chanterqu’ont les habitants du Pacifique me touche beaucoup… Chaque fois que j’entends des maoris entamer un chant sacré, de bienvenue ou autre, ça me fige tellement leur voix est forte. J’aimerais beaucoup savoir la signification de ces paroles…
On a donc passé un aprèm à manger des ananas, avec de la glace à l’intérieur; boire du lait de coco à même la noix; regarder des danses folkloriques faites par des gars en pagne à la peau couleur caramel; voir des mamas assises derrière leur stand, avec un grand sourire, des fleurs pleins les cheveux, etc. Comme des enfants, les billes complètement écartées par toutes ces nouvelles choses que l’on découvre, et qui est tellement loin de notre propre culture, et si intéressant…
C’est malin, maintenant j’ai envie d’aller faire un tour aux Fidji… Pour patienter, je me suis acheté une magnifique fleur d’hibiscus à mettre dans les cheveux. On se console comme on peut!