Direction la Finlande cette année pour Noël et, une fois n’est pas coutume, en famille, à treize, pour rejoindre ceux qui m’avaient déjà accueillis en mai dernier. Dans ce pays nordique, à cette époque, on s’attend au Père Noël, à la mer gelée et à voir de la neige partout. Manque de pot, avec le réchauffement climatique, cette année c’est la pluie, ce même crachin breton auquel on est tant habitués, qui nous a accueilli à l’aéroport d’Helsinki.
Être à l’étranger pour les fêtes c’est toujours un peu étrange (cf la Nouvelle-Zélande en 2010). On perd nos repères lors d’une tradition qui n’a pas évolué depuis notre enfance – « on se donne les cadeaux le 24 au soir, ou le 25 au matin cette année? ». Néanmoins, lorsqu’on est loin avec sa famille entière, on a embarqué les repères et les cadeaux – légers – dans la même valise. Et puis on s’adapte, comme d’hab, car même à Noël, « when in Rome, do as Romans »!
amandes effilées – et allumer des bougies dans la nuit naissante (pays nordiques je rappelle). Les bougies ont été déposées le long de la rivière et des maisonnettes. Même sous la pluie, sans la neige, l’effet était parfait.Afin de clôturer cette journée de veille de Noël, on a assisté à la veillée anglicane à l’église luthérienne. Pour ma famille, croyante, la messe de Noël est un moment important, qu’elle soit catholique ou protestante. Pour moi, un culte protestant en anglais délivré par une femme est une expérience très intéressante, surtout quand chacun récite le Notre Père dans sa propre langue natale. Puis, le plus important, l’esprit de Noël était là. Même si le petit Jésus était déjà dans la mangeoire le 24 Décembre.
