Carnet de voyages en Nouvelle-Zélande, Europe et Amérique du Sud
Anna’s map

Anna’s map

« En 12 ans à ce poste, j’ai vu 54 pays », m’avait dit mon nouveau supérieur lors de mon entretien d’embauche…

En vingt-quatre mois à mon ancien poste, j’ai mis le pied dans 15 pays différents. Quinze, multiplié par douze… si je continue à suivre ce rythme-là, j’aurai vu TOUS les pays de la planète dans dix ans! Mais mettre les pieds et se faire juste tamponner le passeport ne suffit pas. Dans les 15 pays où je suis allée, j’ai au moins appris à dire bonjour, à me familiariser avec la monnaie (oui, j’avoue, ces deux points sont assez faciles quand on est à Bruxelles!), à prendre la température et saisir un peu l’ambiance, puis savoir me repérer, et enfin, dire au revoir, à bientôt. Remettez-moi à Vienne, ma toute première mission en novembre 2011, et j’aurai des repères. Bon, certes, j’y étais pour une semaine. Et puis la ville est toute petite…
Voilà l’idée en tout cas qui permet, selon moi, de s’approprier un pays, une ville. Afin de se faire sa propre carte du monde.

Mon monde à moi c’est un peu celui ci-dessous, la carte « down under« , avec l’Océanie au centre, histoire de revoir un peu notre vision européano-centriste. De se mettre la tête à l’envers. Ma vraie carte personnelle, c’est celle ci-dessus, à jour en Septembre 2013. Un peu ridicule je l’avoue, car peu de grands pays ont été visités. La prochaine fois, promis, j’essayerai de faire rentrer dans mes critères de choix la superficie (hein Justine!).

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Je me suis fait la réflexion qu’il y a trois ans, jour pour jour, le 23 septembre 2010, je décollais de Paris Charles de Gaulle pour Auckland, en Nouvelle-Zélande. Aujourd’hui, le 23 septembre 2013, je commence un nouveau travail.
C’est bien les cycles de trois ans… Ça semble court mais on y fait tellement de choses. Il y a neuf ans j’étais tout juste bachelière, et je quittais doucement mon cocon lycéen. Trois ans plus tard je rentrais de mon premier Erasmus, et je débarquais à Aix-en-Provence comme une fleur, mon bagpack (encore tout neuf à l’époque) sur le dos, pour mes premiers cours de master, sans vraiment savoir où j’allais passer ma première nuit. Puis une chose en entraînant une autre, j’ai enchaîné je me suis retrouvée à l’autre bout du monde et me voilà aujourd’hui, toujours à Paris.

Je laisse alors de côté ces cycles bien symboliques, et je repars pour un tour. Puis, qui sait, dans ce nouveau cycle je partirai peut-être, enfin, en Amérique Latine.

En bonus, cette carte à gratter, offerte par mes anciens collègues la semaine dernière lors de mon départ, qui trône fièrement dans mon entrée!

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