Parce que le terme globe-croqueuse englobe tous les pays du monde, France y compris, puis aussi parce que ma France ne se limite pas à Paris, voici mon dernier petit plaisir que je souhaite faire partager…
En septembre 2008, alors étudiante à la fac Saint Charles, j’avais vécu en direct l’annonce du choix de Marseille comme capitale européenne de la culture 2013, par le jury européen. Cinq ans plus tard, on y est. Marseille est capitale européenne de la culture, depuis six mois.J’ai donc écouté le slogan, j’ai quitté Paris pour la vraie capitale de l’année, la cité phocéenne. Une conférence après un long weekend Sud-Est, l’excuse était parfaite pour s’y arrêter quelques instants, et savourer les accents de la Méditerranée. Ah oui, pas de clichés ou faits divers sordides dans cet article, Marseille a une place bien particulière dans mon cœur depuis la première fois où j’y ai mis les pieds, alors étudiante en master fraîchement débarquée de mes montagnes, mon bagpack sur le dos, à la recherche d’un toit…Cette fois-ci, j’ai découvert la ville sous des yeux nouveaux, grâce au MuCEM, le Musée des Civilisations européennes et méditerranéennes, inauguré il y a quinze jours. Rien de tel qu’un nouveau lieu – emblématique qui plus est, car placé à l’entrée du port – pour redécouvrir la ville avec un autre regard. Un lieu ouvert sur la mer, architecturalement impressionnant, avec le maillage gris qui l’enrobe – à travers duquel on entrevoit la Bonne Mère, et aux nombreuses expositions originales, centrées sur la Mediterranée.
Rien de tel pour apprécier encore cette ville de méditerranéenne, où la promenade finit immanquablement face à la mer, sur le Vieux Port, rempli d’odeurs de poissons et de cris de mouettes, où l’on se prend à rêver aux vacances à coup de pastis, la peau dorée, des accents plein la voix, où l’on se demande bien ce que l’on fait encore à Paris. Un bol d’air, et de soleil. Et pour une fois à Marseille, pour encore six mois, de culture.