Pourquoi Tallin?
Quelle ville, et quelle ignorance face à ce pays… J’avais pris quelques notes avant de partir, et j’avais notamment inscrit « vérifier le taux de change »… L’Estonie a l’euro, et ce depuis trois ans! « Bravo mademoiselle j’ai fait des études sur l’Union européenne (ouais, j’étais en NZ à l’époque où ils ont changé de monnaie, ça passe…) ».
J’avais aussi prévu de regarder la météo et prendre mes moonboots, mais, comme en Finlande, il n’y aura pas eu de neige à Noël cette année.
Que d’a priori sur ces pays éloignés qu’on a toujours tendance à considérer comme un bloc de trois, les Pays Baltes. Grossière erreur, car l’Estonie est à part, plus liée à la Finlande, alors que la Lettonie et la Lituanie ont un caractère plutôt soviétique. Et Tallin est tellement plus belle que Riga – énorme parti pris de ma part, et je m’en excuse, mais j’ai eu un vrai coup de cœur pour Tallin.
Une ville féérique
Une petite ville mignonne, avec une vieille partie médiévale, un peu comme à Prague (en deux fois plus petite), où il fait bon se perdre. Entre le tour gratuit de deux heures commenté par une jeune estonienne Heli, et rempli d’anecdotes sur ce pays, qui n’a été indépendant qu’une trentaine d’années au total (tour que l’on peut retrouver tous les jours à 12h devant l’Office de tourisme), les déambulations d’une ruelle à l’autre et les pauses resto/café/vin chaud à la liqueur locale pour se réchauffer, on n’a pas chômé avec Camille. On s’est même fait un ragoût de renne le soir dans une auberge médiévale, éclairés à la lueur de la bougie. Je passerai sous silence le fait que nous logions dans une « party hostel« , ainsi que les supers gérants Irlandais et Australiens qui m’ont ramené au plus loin de mes souvenirs de voyage (et d’accents incompréhensible), et le tour des pubs de la ville – avec ce délicieux shot Apple pie, vodka, jus de pomme et cannelle. Santé!
Remarque culturelle de la part des Irlandais: en Estonien, « santé » ou « cheers » se dit « terviseks », ce qui ressemble en phonétique à « terrible sexe ». No comment…
Visitée en été, elle a un charme fou de nuit.
J’imagine, j’espère bien y retourner un jour!